Nous utilisons nos droits en tant qu’actionnaires pour voter lors des assemblées générales annuelles (AGA) afin de demander des comptes aux entreprises et d’influencer le changement si nécessaire. Nous considérons qu’il est de notre responsabilité de veiller à ce que les votes soient exprimés dans le meilleur intérêt des clients et dans le but d’améliorer le rendement des placements. À travers cet article, nous mettrons en lumière des résolutions d’actionnaires d’actualité. Bien que les résolutions d’actionnaires liées au développement durable aient tendance à être déposées plus fréquemment aux États-Unis, nous mobilisons des entreprises du monde entier sur ces sujets.

Comme l’explique Kimberly Lewis, responsable de l’actionnariat actif : « En tant qu’actionnaire important de nombreuses entreprises, Schroders ne peut pas considérer chaque résolution d’actionnaires sur le changement climatique, par exemple, comme une déclaration de notre position générale sur cette question. Nous réfléchissons à la résolution dans le contexte de l’entreprise et de nos engagements avec elle. Cette résolution ajoute-t-elle de la valeur et est-ce vraiment la meilleure façon de résoudre le problème pour cette entreprise ?

Notre programme d’engagement énonce nos principes directeurs en matière d’actionnariat actif, y compris notre approche en matière de résolution des actionnaires. Pendant la période de vote, entre mars et juin, n’hésitez pas à revenir régulièrement pour consulter les mises à jour pour savoir comment nous votons et pourquoi.

28 mars 2024 : Comment nous voterons sur les assemblées des actionnaires d’Air Canada en personne

À l’heure actuelle, Air Canada utilise un format virtuel pour ses assemblées générales annuelles (AGA). Le 28 mars, les actionnaires voteront sur une résolution d’actionnaires demandant à la société de tenir des assemblées générales en personne, avec des assemblées virtuelles complémentaires. Le promoteur soutient que les assemblées virtuelles ne devraient pas remplacer les assemblées en personne, car les deux options offrent aux actionnaires le choix de la façon de participer aux AGA.

Nous avons l’intention de voter en faveur de cette résolution sur la base de l’analyse ci-dessous :

1. La résolution est-elle conforme à notre programme d'engagement ?

Oui, dans le cadre du thème « Gouvernance d’entreprise » du programme d"engagement, nous demandons aux sociétés d’engager un dialogue continu avec les actionnaires sur les questions importantes, y compris de régler toute dissidence importante avant ou après les assemblées des actionnaires. Nous croyons que les réunions en personne constituent une tribune importante pour que le conseil d’administration puisse entendre directement les actionnaires, et qu’un format uniquement virtuel ne permet pas aux actionnaires d’avoir un accès suffisant pour présenter leurs points de vue.

2. Une résolution est-elle la meilleure façon de régler le problème ?

Oui, les AGA virtuelles ont gagné en popularité au cours des dernières années, et bien que le format virtuel soit autorisé par de nombreux statuts de sociétés canadiennes, nous croyons que le format en personne devrait être préservé, car il offre aux actionnaires l’occasion de s’adresser directement au conseil d’administration. En l’absence de règlements exigeant un format hybride, nous pensons que le soutien à cette résolution est la meilleure façon de résoudre le problème.

3. La résolution ajoute-t-elle de la valeur à ce que l’entreprise fait déjà ?

Oui, Air Canada a utilisé un format virtuel uniquement au cours des cinq dernières années, avant l’essor des AGA virtuelles pendant la pandémie de COVID-19. Bien que la société maintienne que ses efforts continus en matière d’engagement des actionnaires constituent un complément adéquat aux assemblées générales annuelles en personne, nous pensons que la possibilité d’assister en personne à des moments charnières de l’année, comme l’assemblée générale, est un moyen important pour la société de signaler son adhésion aux droits des actionnaires.

4. La résolution peut-elle être mise en œuvre sans risque d’avoir des répercussions négatives imprévues ?

Oui, bien que les formats hybrides demeurent moins populaires que les assemblées générales annuelles virtuelles ou en personne, nous croyons que les assemblées hybrides constituent le moyen optimal pour les actionnaires de diverses régions et de divers intérêts d’assister aux assemblées. Nous ne pensons pas qu’un format hybride représenterait un fardeau excessif pour l’entreprise.