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Le « rallye du père Noël », mythe ou réalité

Devez-vous croire au rallye du père Noël ? Nous avons fait les calculs pour le savoir.

17/12/2019
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David Brett
Éditorialiste

L’esprit festif des investisseurs s’est refroidi fin 2018. Compte tenu des inquiétudes entourant la santé de l’économie internationale, les actions mondiales ont chuté de 13,7 % au dernier trimestre de l’année, selon l’indice MSCI World.

La période de l’avent n’a pas été joyeuse, et ce mois de décembre a même été le pire pour les marchés en trois décennies. Pas vraiment un cadeau pour les actions.

L’indice mondial a cédé 7,7 %, écrasant l’espoir d’un « rallye du père Noël » pour la septième fois au cours des 32 dernières années.

Mais bien que l’année 2018 ait été épouvantable, le mois de décembre reste l’un des mois les plus prospères pour les actions.

 

Quelles sont les chances de connaître un « rallye du père Noël » ?

Le « rallye du père Noël » représente théoriquement l’effet de l’enthousiasme lié à Noël, et ce phénomène est censé aider les marchés boursiers à grimper en fin d’année, bien que de nombreux investisseurs chevronnés demeurent sceptiques.

Il ne serait pas raisonnable de tirer des conclusions définitives de l’histoire boursière, mais dans cet esprit de fêtes, Schroders analyse les données chaque année.

Les données montrent que les actions mondiales ont en effet progressé pendant 78,1 % des mois de décembre depuis 1987, avec une hausse des cours de 1,7 % en moyenne, ce qui ajoute peut-être un certain fondement au mythe du « rallye du père Noël ».

 

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Le présent document ne vise aucunement à fournir un conseil. Les informations données dans le présent document sont réputées fiables, mais Schroders ne saurait toutefois en garantir l’exhaustivité ou la fiabilité. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs et peuvent ne pas se reproduire.

 

Faits et chiffres mensuels

Bien que le mois de décembre ait enregistré une hausse homogène sur le marché des actions, le mois d’avril est le plus prolifique.

Ce mois s’avère comparable à décembre sur le plan de la cohérence, mais la hausse moyenne d’avril pour les actions (2,1 %) a été la plus élevée au cours des trois dernières décennies.

Les autres meilleurs mois ont été les mois de juillet et novembre. Les actions ont progressé pendant 65,6 % de ces deux mois, mais le mois de juillet affiche une meilleure hausse moyenne des cours des actions, avec 1,4 % contre 0,7 % en novembre.

Le mois de juin a été le pire pour les marchés, les actions n’ayant progressé que 34,4 % du temps. Le mois d’août a été le pire pour la performance boursière, avec une chute de 1,1 % en moyenne pour les actions.

 

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Le présent document ne vise aucunement à fournir un conseil. Les informations données dans le présent document sont réputées fiables, mais Schroders ne saurait toutefois en garantir l’exhaustivité ou la fiabilité. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs et peuvent ne pas se reproduire.

 

La leçon du shocktober

Les investisseurs devraient prendre note des données du mois d’octobre. Ces chiffres semblent souligner l’imprévisibilité des marchés.

Octobre a enregistré la troisième plus haute fréquence de gains, couplée à la troisième hausse moyenne la plus élevée. Mais historiquement, c’est aussi le mois qui a vu certains des plus grands plongeons boursiers.

Octobre 1987 : lundi noir

Le 19 octobre 1987, les marchés boursiers mondiaux se sont effondrés face aux craintes d’un ralentissement de l’économie mondiale, dans un contexte de valorisations élevées. Ces préoccupations ont été aggravées par un bug informatique. Les actions mondiales ont chuté en moyenne de 23 % en octobre cette année-là.

Octobre 1997 : crise financière asiatique

La crise financière asiatique a commencé pendant l’été 1997. Une série de dévaluations des devises en Asie a secoué le sentiment mondial. Les actions mondiales ont chuté de 6,6 % en octobre de cette année.

Octobre 2008 : crise financière mondiale

La crise financière mondiale a germé lorsque le marché du logement américain a commencé à s’effriter en 2007. Cette crise a trouvé son apogée dans l’effondrement de la banque d’investissement Lehman Brothers en septembre 2008. Le système financier mondial s’est paralysé et, un mois plus tard, les actions mondiales avaient cédé plus de 15 %.

Octobre 2018 : guerres commerciales et hausse des taux

Les investisseurs se sont tracassés au sujet des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, de l’incertitude politique européenne et du retrait des programmes d’assouplissement quantitatif. Les actions mondiales ont chuté de 7,4 % en octobre de cette année-là. Cette dégringolade a constitué la pire performance mensuelle des actions à l’échelle mondiale en six ans, et le dixième plus mauvais résultat des dix dernières années.

 

Pourquoi les marchés sont-ils ressortis plus performants en décembre ?

Beaucoup de spéculations circulent quant aux raisons de l’« effet de décembre ». L’une des théories avancées invoque la psychologie des investisseurs. Il se pourrait en effet que l’humeur joyeuse liée aux fêtes de fin d’année les mette dans de bonnes dispositions, les incitant davantage à acheter qu’à vendre.

Une autre théorie met en avant le rééquilibrage des portefeuilles auquel procèdent les gestionnaires de fonds, qui représentent une part importante des placements en actions, avant la fin de l’année. En vendant certains des titres les plus performants, les gérants de titres peuvent se permettre d’acheter davantage de titres moins performants, ce qui pousse les prix à la hausse.

 

Le danger des superstitions

La chute spectaculaire des marchés boursiers en décembre dernier prouve deux choses : les performances passées ne sont pas indicatives des performances présentes, et les superstitions boursières ne sont réelles que jusqu’à ce qu’elles soient démenties.

L’histoire boursière peut être fascinante, mais elle peut souvent conduire à des suppositions – que les mois d’octobre sont mauvais ou que vous devez vendre en juin parce que les mois estivaux sont mauvais.

En réalité, tenter de choisir le moment propice pour investir est une stratégie discutable, car il est impossible de prédire l’évolution des marchés à court terme.

 

Évaluer le meilleur moment sur le marché

Par ailleurs, les calculs de Schroders ont montré que si en mars 2003, vous aviez investi 1 000 € dans le MSCI World et n’aviez plus touché à cet investissement pendant les 15 années suivantes, ce montant aurait atteint 4 211 €. Les chiffres n’ont pas été corrigés de l’inflation ou des frais.

Néanmoins, si vous aviez tenté de planifier votre entrée et votre sortie de ce marché pendant cette période et manqué les 30 meilleurs jours de l’indice, ce même investissement vaudrait 1 268 € aujourd’hui, c’est-à-dire 2 943 € de moins.

Le meilleur pari des investisseurs est la patience, c’est-à-dire de laisser du temps à leur investissement pour prospérer. La règle générale est de cinq ans pour permettre aux marchés boursiers de traverser leurs cycles naturels.

La valeur de tout investissement et les revenus qui en découlent peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse. Les investisseurs ne sont donc pas assurés de recouvrer l’intégralité des sommes initialement investies.

 

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