Mode et climat
La production textile est l’une des industries les plus polluantes à l’échelle mondiale. L’industrie textile génère plus de carbone que les vols internationaux et le transport maritime. La production d’une tonne de textile génère 17 tonnes d’équivalent CO2, contre 3,5 tonnes pour le plastique et moins d’une tonne pour le papier.

L’industrie textile – principalement le tissu et l’habillement – produit chaque année près de 100 millions de tonnes de fibres. Et ce chiffre est voué à augmenter compte tenu de la hausse du pouvoir d’achat dans les marchés émergents.
L’industrie – et sa croissance – a des conséquences considérables sur l’environnement et le réchauffement climatique, produisant environ 1,2 milliard de tonnes d’équivalent CO2 par année. Cependant, un nombre croissant de consommateurs, conscients de l’impact que les choix de vêtements peuvent avoir sur l’environnement, modifient leurs habitudes d’achat.
Cette tendance concerne un secteur qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 3 000 milliards de dollars et emploie près de 60 millions de travailleurs dans le monde entier et a donc également des répercussions importantes pour les investisseurs.
Qu’est-ce qui ne va pas avec le textile ?
Même en ne tenant compte que des émissions de carbone et de la consommation d’eau, la production textile est l’une des industries les plus polluantes à l’échelle mondiale.
L’industrie textile génère plus de carbone que les vols internationaux et le transport maritime. La production d’une tonne de textile génère 17 tonnes d’équivalent CO2, contre 3,5 tonnes pour le plastique et moins d’une tonne pour le papier. Plus de 60 % des textiles sont utilisés dans l’industrie de l’habillement, et une grande partie de la fabrication de vêtements a lieu en Chine et en Inde, pays qui utilisent des centrales à charbon. Cela accroît l’empreinte carbone de chaque vêtement.
Les vêtements produits ont également un effet notable sur les émissions, dès l’étape de la fabrication. On estime qu’un seul t-shirt en polyester émet 5,5 kg de CO2, contre 2,1 kg de CO2 pour un t-shirt en coton.
Si le secteur continue sur sa trajectoire actuelle, d’ici 2050, il pourrait utiliser plus de 26 % du budget carbone « autorisé » par l’Accord de Paris en vue de limiter la hausse de la température à 2 °C.
La production textile (y compris la culture de coton) utilise environ 93 milliards de mètres cubes d’eau par an, ce qui représente 4 % du prélèvement d’eau douce mondial. Le coton, moins intense en carbone que le polyester, est la fibre dont la production requiert la plus grande quantité d’eau.
Outre la production, on estime que le lavage des vêtements à l’aide de machines à laver consomme 20 milliards de mètres cubes d’eau par an dans le monde. Le plus grand défi consiste à accéder à l’eau nécessaire dans les régions où cette ressource est rare. À l’heure actuelle, nombre des principaux pays producteurs de coton, parmi lesquels la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Pakistan et la Turquie sont soumis à un stress hydrique élevé. En Chine, 80 à 90 % des tissus, fils et fibres de plastique sont fabriqués dans des régions arides ou frappées par une pénurie d’eau. En outre, bien qu’il existe peu de données sur les « substances préoccupantes » utilisées dans le secteur, il est reconnu que la production textile déverse dans l’environnement d’importants volumes d’eau contenant des produits chimiques nocifs. À titre d’exemple, la Banque mondiale estime que 20 % de la pollution de l’eau d’origine industrielle est imputable à la teinture et au traitement des textiles.
Quelles sont les solutions ?
L’industrie textile peut résoudre ces problèmes de plusieurs manières.
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